[Interview] Du stage à l’alternance : la stratégie concrète de Maître Compin pour recruter efficacement
Comment recruter efficacement en cabinet d’avocat aujourd’hui ? Maître Compin partage son expérience sans filtre.
Trouver le bon collaborateur ou stagiaire est devenu un enjeu clé pour les avocats. Maître Marguerite Compin, installée à Paris depuis 2017, partage avec franchise son parcours et ses difficultés dans le recrutement. Entre motivation, compétence, sens du travail et vision inclusive, elle nous ouvre les portes de son cabinet et de sa méthode. Un témoignage concret, humain, et riche d’enseignements.
À retenir :
Maître Compin recrute régulièrement des alternants et stagiaires, en France comme à l’international. Elle cherche des profils motivés, investis, mais regrette le manque de vision transversale chez certains jeunes juristes.
- Alternance préférée au contrat de collaboration
- Pratiques inclusives et participatives au sein du cabinet
- Importance de la transparence et de l’implication
- Sens du travail vs. difficultés du télétravail juridique
- Rôle clé de Justifit dans la qualité des candidatures
Une avocate engagée avec une vision humaine du recrutement
Maître Marguerite Compin, avocate au barreau de Paris depuis 2017, est une professionnelle atypique. Ancienne travailleuse sociale et médicale, elle a décidé d’embrasser la profession avec une philosophie très humaine : « Je suis une femme, une mère et je suis avocate. »
Son cabinet, situé dans le 13è arrondissement de Paris, accueille en permanence 2 à 3 personnes : collaborateurs, stagiaires, ou alternants. Elle travaille aussi avec des profils internationaux, dans les domaines du droit des affaires, du travail, de la famille, de l’immobilier et du droit de la mobilité.
Le recrutement par alternance : un choix stratégique
Maître Compin ne cache pas son intérêt pour les contrats en alternance, plus souples, plus adaptés à son organisation :
« Avant de signer une alternance, je propose toujours un stage de deux mois. Cela permet d’évaluer la motivation, mais aussi la réalité de la collaboration. »
Elle observe cependant que beaucoup d’alternants ne souhaitent pas devenir avocats, mais juristes d’entreprise, voire travailler dans le secteur humanitaire.
La compétence ne suffit pas : elle cherche l’investissement
Pour Maître Compin, la motivation seule ne fait pas un bon profil. Elle cherche des personnalités investies, capables d’évoluer dans un cabinet exigeant.
« Il faut parfois ramer un peu au début, mais l’important est la volonté de progresser. »
Elle constate cependant que certains jeunes souffrent d’un manque de confiance ou de repères, notamment face à la complexité des dossiers « de la vraie vie ».
La spécialisation, un frein à la vision d’ensemble ?
Les dossiers juridiques ne sont jamais cloisonnés. Famille, droit du travail, étrangers… tout se croise. Une réalité que certains jeunes juristes peinent à appréhender.
« La vie des gens, ce n’est pas un code. C’est un ensemble de problèmes imbriqués.»
Maître Compin regrette que la formation des juristes pousse parfois à l’hyperspécialisation, sans leur offrir les outils nécessaires pour naviguer entre les disciplines. Or, dans son cabinet, il n’est pas rare qu’un divorce implique une problématique de mobilité internationale, un conflit de travail ou encore une situation de surendettement.
Elle attend de ses collaborateurs une approche globale, à 360°, centrée sur la réalité de la personne accompagnée. C’est aussi pour cette raison que le recrutement est difficile : trop de jeunes diplômés se disent experts d’un domaine, mais n’ont pas la souplesse de s’adapter à la complexité de la vraie vie.
Un message qui résonne avec d’autres articles publiés sur Maîtrise, notamment :
- Pourquoi les jeunes avocats quittent la profession ?
- Comment accueillir un stagiaire en cabinet d’avocat ?
Un management fondé sur l’inclusion et la transparence
Pas de hiérarchie rigide dans son cabinet. Maître Compin mise sur le collectif, la communication directe et la bienveillance.
- Décision partagée sur les dossiers sensibles
- Discussion ouverte sur la stratégie de défense
- Préservation émotionnelle de ses collaborateurs
« On partage le quotidien, alors on partage les choix. »
Justifit Recrutement : une plateforme qui change la donne
Maître Compin a testé plusieurs services de mise en relation, mais selon elle, aucun n’égale la qualité de Justifit Recrutement. Qu’est-ce qui fait la différence ?
- Une interface simple et professionnelle
- Des candidatures filtrées et qualifiées
- Un positionnement éthique où l’avocat garde la main sur sa communication
- Une plateforme qui valorise le cabinet et sa spécificité
« Ce que j’apprécie avec Justifit, c’est que la prise de contact est déjà personnalisée. Le candidat sait à qui il s’adresse, il s’est renseigné. »
Justifit Recrutement permet à Maître Compin de rester maîtresse de son image et de ses choix. Pour elle, c’est aussi un outil de valorisation de la profession, loin des plateformes impersonnelles et massives.
Conclusion
Maître Compin nous rappelle que recruter, c’est avant tout une affaire de rencontres humaines. Elle défend un recrutement exigeant mais bienveillant, fondé sur la confiance, l’inclusion et l’engagement mutuel.
Points à retenir :
- L’alternance est un excellent tremplin pour tester un futur recrutement
- La motivation seule ne suffit pas : l’investissement est essentiel
- Les jeunes manquent parfois d’une vision globale du droit
- L’inclusion et la transparence renforcent l’engagement au cabinet
- Justifit permet un recrutement plus qualitatif que les plateformes classiques
- L’IA peut être utile, mais ne doit pas remplacer le lien humain

![[Interview] Anne-Hélène Hamonic : “Le management d’un cabinet passe d’abord par l’organisation et les fonctions support”](https://www.justifit.fr/wp-content/uploads/2025/11/Anne-Helene-Hamonic-5-1-e1764776241876-400x380.jpg)