Jeune avocat, comment gérer son budget ?

En début de carrière, il est essentiel de maintenir une rigueur immédiate en ce qui concerne la gestion de sa trésorerie et comptabilité. Tout cela peut paraître vertigineux et c’est pour cela que Justifit vous propose cet article. Combien gagne un jeune avocat ? Quelles sont ses charges ? Ses cotisations ? Ses impôts ? Avec les réponses à ces questions, vous aurez un meilleur regard sur le budget d’un jeune avocat.

Justifit tient également à vous accompagner en vous présentant une offre pour développer votre activité… avec un budget restreint !

Combien gagne un avocat en début de carrière ?

Selon le CIDJ, un avocat en début de carrière gagne en moyenne entre 1 800 et 2 700 € brut par mois. Évidemment, cela dépend de plusieurs facteurs comme la situation de l’avocat, son domaine de droit ou encore le barreau auquel il est rattaché.

En effet, un jeune avocat collaborateur perçoit une rémunération fondée sur une rétrocession d’honoraires versée par le cabinet dans lequel il effectue sa collaboration. Cette rétrocession est fixée en accord avec le cabinet bien qu’un minimum soit prévu par chacun des barreaux. Le montant mensuel peut donc grandement varier. Il faut également prendre en compte le développement d’une clientèle personnelle en parallèle. Cela peut faire varier un peu plus les revenus d’un avocat collaborateur.

En savoir davantage sur la rémunération de l’avocat collaborateur, découvrez l’article suivant : Tout savoir sur l’avocat collaborateur

Enfin, un jeune avocat qui s’installe directement à son compte ne pourra s’appuyer que sur lui-même pour accroître sa rémunération. Autrement dit, le développement de sa propre clientèle est indispensable.

Bon à savoir:
Toutes anciennetés confondues, la rémunération mensuelle d’un avocat serait approximativement de 5 000 € selon le CIDJ.

Quelles sont les charges, impôts et autres frais pour un jeune avocat ?

Quelles charges faut-il prévoir ?

Pendant les premières années d’exercice, les jeunes avocats bénéficient souvent de l’ACRE, une aide à la création d’entreprise qui offre une exonération partielle des charges sociales au début de leur activité. Durant cette période, il peut sembler que les revenus sont confortables. Cependant, à la fin de l’ACRE, les avocats doivent faire face aux redressements de charges, souvent calculés sur les années N-2. Cela peut donc constituer une source de préoccupations financières.

Idéalement, la trésorerie constituée pendant ces premières années devrait permettre de couvrir ces appels de charges des divers organismes sociaux. Économiser une partie des honoraires encaissés dès le début de l’activité offre la possibilité de faire face immédiatement à ces redressements de charges, évitant ainsi l’accumulation de dettes envers les organismes sociaux.

Il est essentiel de garder à l’esprit que les charges supportées par un avocat sont nombreuses et souvent significatives. Pour un avocat collaborateur, il convient de prévoir les dépenses liées aux :

  • Charges URSSAF ;
  • Cotisations CNBF (retraite et droits de plaidoirie)
  • Cotisations de l’ordinales ;
  • Impôts, notamment l’IR pour un jeune avocat ;
  • Cotisations foncières des entreprises.

Ces charges peuvent être payées mensuellement ou trimestriellement.

Quels impôts pour le jeune avocat ?

Avant toute chose, il est essentiel de comprendre la différence entre le chiffre d’affaires (somme totale des honoraires hors taxes) et le bénéfice (partie du chiffre d’affaires après déduction des charges déductibles) pour la déclaration fiscale. Parmi les charges déductibles, on trouve certaines charges sociales et dépenses professionnelles telles que la mutuelle, le téléphone professionnel ou les frais de déplacement. Ces frais de déplacement peuvent être calculés selon les frais réels (toutes dépenses liées au véhicule) ou les frais kilométriques (selon le barème légal).

L’assujettissement à la TVA n’est obligatoire que si le chiffre d’affaires dépasse un seuil annuel, surveillez attentivement ces montants pour éviter des paiements rétroactifs. Pour les avocats assujettis à la TVA, il est conseillé de mettre de côté les sommes perçues au titre de la TVA pour éviter des problèmes futurs.

Comment se protéger au mieux ?

En ce qui concerne la mutuelle, il est recommandé de consulter un conseiller en patrimoine et en assurance. Le cas échéant, ce conseiller saura vous aiguiller dans l’éventuelle souscription de contrats de prévoyance, de prévoyance retraite, d’assurance vie, etc. Il ne faut jamais oublier que les professions libérales sont exposées à des risques, et en cas d’incapacité à exercer son activité, les revenus peuvent disparaître. C’est notamment le cas pour les femmes à la suite d’une grossesse compliquée causant un arrêt prolongé. Il est donc primordial de se protéger et de garantir un revenu minimum.

Les garanties fournies par les ordres professionnels sont souvent insuffisantes pour couvrir les dépenses courantes. Par conséquent, il peut être intéressant de souscrire des contrats complémentaires pour la prévoyance maladie et la prévoyance retraite. Ces contrats peuvent être déduits en tant que charges déductibles, mais il est important de bien se faire conseiller et de comparer les offres en fonction de ses besoins.

Faut-il faire appel à un comptable ?

Recourir à un comptable tôt dans sa carrière peut s’avérer crucial pour gérer efficacement les finances du cabinet, surtout lorsque le chiffre d’affaires croît. Il paraît donc difficile de se passer des services d’un comptable sur le moyen et long termes.

Parallèlement, il est essentiel d’établir des pratiques rigoureuses en matière de facturation, de suivi des paiements et de gestion comptable dès le début. Ces mesures favorisent le développement du cabinet et garantissent une rémunération adéquate pour l’avocat. L’utilisation de logiciels spécialisés peut simplifier ces processus en automatisant la facturation, le suivi des encaissements, la gestion de la trésorerie, etc…

Un conseil:
Pour un avocat débutant, il est recommandé de mettre de côté entre 40 et 50 % de l’ensemble des honoraires perçus hors taxes. Cela permettra de constituer une trésorerie solide et de se prémunir au mieux de tout souci financier.

Justifit s’adapte au budget des jeunes avocats !

Justifit a conscience que débuter sa carrière n’est pas toujours facile en termes de finances. C’est pour cela que l’offre “Jeune avocat” a été mise en place. Cette offre spéciale à tarif préférentiel s’applique aux avocats ayant prêté serment depuis moins de deux ans. La souscription inclut un engagement de seulement 12 mois.

C’est un moyen de booster rapidement sa visibilité et sa croissance grâce un profil optimisé pour le référencement naturel. C’est aussi la possibilité d’entamer sa carrière avec une activité digitalisée grâce à différents outils. Parmi ces fonctionnalités, vous avez accès à un suivi des paiements, un service de paiement en ligne, de rendez-vous payant, de conventions d’honoraires automatiques, de visioconférence et un agenda synchronisé entre vos clients issus de Justifit et vos clients extérieurs.

Vous bénéficiez ainsi d’un écosystème complet conçu pour vous permettre d’économiser du temps, augmenter votre présence en ligne et renforcer la confiance de votre clientèle.

En résumé :

  • Une offre adaptée à vos besoins et vos moyens ;
  • Une visibilité, une croissance et une digitalisation dès le début de son activité ;
  • Des outils pour faciliter la gestion de vos paiements et de vos rendez-vous.

En conclusion, le salaire d’un avocat débutant varie en moyenne de 1 800 à 2 700 € brut par mois. Les charges sociales et fiscales sont significatives pour les avocats, et il est nécessaire de prévoir leur impact financier. Recourir à un comptable et adopter des pratiques rigoureuses en matière de facturation sont recommandés pour une gestion financière efficace. Justifit propose une offre spéciale pour les jeunes avocats, les aidant à démarrer leur carrière en toute tranquillité.

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Sources : 

https://www.avocat-chhe.fr/installer-cabinet-avocat-apres

https://www.bonnefous.com/blog/cabinet-davocats-comment-reussir-a-rentabiliser-son-activite/

https://www.anafagc.fr/blog-maj/article/925/jeunes-avocats-comment-anticiper-le-paiement-de-votre-impot-sur-le-revenu

https://www.urssaf.fr/portail/home/employeur/beneficier-dune-exoneration/exonerations-generales/laccre/quelles-exonerations.html

https://www.cidj.com/metiers/avocat-avocate#:~:text=En%20d%C3%A9but%20de%20carri%C3%A8re%2C%20un,700%20%E2%82%AC%20brut%20par%20mois.&text=Ensuite%2C%20les%20r%C3%A9mun%C3%A9rations%20varient%20en,alentours%20de%205%20000%20%E2%82%AC

 

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