La prolongation d’un arrêt maladie

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La prolongation d’un arrêt maladie implique de suivre scrupuleusement certaines procédures afin que vous puissiez jouir d’une indemnisation de la part de la caisse d’Assurance Maladie. Ces procédures concernent autant votre médecin traitant autant que vous-même. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à faire appel aux services d’un de nos avocats spécialisés en droit du travail.

Personne assise en utilisant un ordinateur portable et un stéthoscope vert

À RETENIR : Quels sont les points essentiels à connaître pour la gestion d’une prolongation d’arrêt maladie ?

Les démarches pour la prolongation d’un arrêt maladie doivent être scrupuleusement suivies pour garantir le maintien des indemnités et de la couverture médicale. Assurez-vous de suivre les démarches administratives correctement et de respecter les délais pour éviter des complications avec vos indemnités. La remise en temps et en forme des documents requis est cruciale pour éviter les pénalités. Enfin, pour toute complexité ou besoin de clarification, l’aide d’un avocat spécialisé en droit du travail est fortement conseillée.

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Démarches à accomplir en cas de prolongation de votre arrêt maladie

Pour prolonger un arrêt de travail, il est requis de consulter le médecin qui a émis l’avis initial. Si ce dernier n’est pas disponible, des exceptions permettent qu’un médecin remplaçant prenne le relais. La remise des trois volets de l’avis d’arrêt reste obligatoire, le troisième étant destiné à votre employeur.

Conditions et Surveillance Pendant la Prolongation

Durant cette période, vous êtes censé rester à domicile, sauf autorisations médicales pour des sorties nécessaires à des soins. Des contrôles peuvent être réalisés par la Sécurité Sociale pour vérifier le respect de ces directives.

Indemnités en cas de prolongation d’un arrêt maladie

Dès lors que vous aurez remis le volet 3 de l’avis d’arrêt de travail, votre employeur délivrera une attestation de salaire qui servira à calculer le montant des indemnités journalières de maladie qui vous seront dues. L’indemnisation est toutefois soumise à quelques conditions. Vous devez avoir travaillé au moins 200 heures durant les 3 mois précédents ou avoir cotisé un montant précis pendant 6 mois. N’oubliez pas non plus de respecter le délai de 48 heures pour établir toutes les formalités.

Prolongation d’un arrêt de travail par un autre médecin

Cette formalité est possible dans des cas bien précis, réglementés et doit être dûment justifiée, particulièrement en l’absence du médecin ayant prescrit l’arrêt initial. Après le premier arrêt de travail, votre médecin traitant pourrait vous avoir redirigé vers un spécialiste pour des examens complémentaires ou pour avis d’un tiers. Ce dernier pourra alors vous ordonner une prolongation de votre arrêt maladie.

À noter :
Dans le cas où la prolongation de l’arrêt maladie serait prescrite par un autre médecin en-dehors des conditions sus citées, il devra alors justifier ce changement dans l’avis qu’il vous délivrera.

Prolongation d’un arrêt maladie : délai de carence

Lors de la prescription d’un arrêt maladie, vous ne toucherez vos indemnités journalières qu’après 3 jours d’arrêt.

Renseignez-vous toutefois auprès de votre mutuelle, qui pourrait prendre en charge l’indemnisation de ces 3 premiers jours. Si l’arrêt maladie se prolonge, le délai de carence ne s’applique pas.

Dès lors que vous vous présentez sur votre lieu de travail, un nouvel arrêt maladie éventuel contracté à moins de 48 heures après la fin de l’arrêt initial ne donne pas non plus lieu à un délai de carence. Ceci est également valable si vous souffrez d’une affection de longue durée imposant des arrêts maladie successifs.

Nouveautés : Téléconsultation et Rôle des Mutuelles
La téléconsultation est désormais acceptée pour les consultations nécessaires à la prolongation des arrêts. Les mutuelles ont également un rôle renforcé, couvrant parfois les premiers jours d’arrêt maladie non pris en charge par l’Assurance Maladie.

Prolongation d’un arrêt de maladie en cas de grossesse

Lors d’une grossesse, on peut distinguer 2 types d’arrêt maladie. Une maladie n’ayant pas lien à votre grossesse est soumise aux mêmes formalités que les arrêts maladie énoncés plus haut.

Par contre, votre gynécologue peut vous prescrire des arrêts maladie lors d’une grossesse à risque ou lorsque la future maman a besoin de repos.

Il s’agit d’un congé pathologique prénatal qui précèdera le congé de maternité prénatal. Il pourra être prolongé, mais dans une limite totale de 14 jours.

Conseil :
Pensez à vérifier le contrat avec votre mutuelle au cas où la prolongation de l’arrêt maladie grossesse excéderait 14 jours.

Pour conclure, adhérer aux procédures de prolongation d’un arrêt maladie est crucial pour maintenir vos droits à l’indemnisation et à la couverture médicale. Restez informé des dernières réglementations pour gérer ces démarches efficacement. En cas d’incertitudes, il est recommandé de consulter un avocat expert en droit du travail pour assurer la protection de vos droits et faciliter votre rétablissement.