Ciel, quelle justice !

Justifit

Si le droit régit notre société et les rapports sociaux, il s’applique aussi aux humains qui sont parfois farfelus. Il arrive donc que soient portées devant la justice des affaires pour le moins surprenantes.
The True Stella Awards reprend ainsi les plus belles décisions de justice compilées dans un livre. Il doit son nom au célèbre jugement de Stella Liebeck qui en 1994 avait reçu 2.9 millions de dollars d’indemnités de la part de Mc Donald’s pour s’être brulée en buvant son café. Le vendeur avait en effet omis de préciser que la boisson était chaude. Un avertissement qui coute cher et qui a permis à cette dame de 80 ans de finir sa retraite dans un cadre plutôt confortable…
Justifit vous propose un petit best-of glané au hasard du web.

Mr Grazinski et son cruise control :

En 2000, celui-ci acheta un Motor Home Winneba go (grande camping-car à l’américaine). Une fois son engin de 10 mètres de long lancé à 110 km/h sur l’autoroute, Mr Grazinski enclenche le mode « cruise control » (le régulateur de vitesse) pour pouvoir se préparer tranquille un petit café à l’arrière. Après un nombre de tonneaux indéterminé, il gagna 1 750 000€ d’indemnités, Winneba go ne l’ayant pas prévenu que sur la route, il était préférable de rester au volant de son véhicule…

Kara Walton et sa sortie par la fenêtre :

En 1997, elle obtint 12 000 $ d’indemnités et le remboursement des frais de dentiste de la part d’une boîte de nuit, pour s’être cassé deux dents en tombant de la fenêtre des toilettes. La faiblesse de l’indemnité est probablement due au fait que Mlle Walton utilisait en fait la fenêtre des toilettes comme sortie plutôt que la porte pour éviter de payer 3,50$ de boisson.

Amber Carson et la colère qui rend riche :

Un restaurant de Philadelphie s’est vu condamné à payer la somme de 113.500 $ à cette personne de Lancaster (Pennsylvanie) après qu’elle se soit cassée le coccyx en ayant glissé dans une flaque de boisson gazeuse renversée par terre. Si la boisson était par terre, c’est parce que Miss Carson l’avait elle-même jetée à la figure de son ami trente secondes auparavant au cours d’une dispute.

Kathleen Robertson et l’enfant du diable :

Aux Etats-Unis, se fouler la cheville en trébuchant sur un enfant dans les rayons d’un supermarché peut vous rapporter gros, 780 000 $ pour être exact. Il est agréable d’arrondir ainsi ses fins de mois pour quelques années, d’autant plus quand c’est votre propre fils qui vous a fait trébucher.

Terrence Dickson et le plus beau cambriolage :

En 1998, il gagna 500 000 dollars d’indemnité pour torture morale. L’interrupteur de la porte du garage de la maison qu’il était en train de cambrioler fonctionnant mal, il s’est retrouvé enfermé dans le garage, jusqu’au retour de vacances des propriétaires, 8 jours plus tard. Ne survivant que grâce à un stock de bouteilles de pepsi et de nourriture pour chien, il était normal qu’ils payent non. Si on peut plus cambrioler tranquille !

Carl Truman et la roue qui tourne :

Ce jeune homme de 19 ans de Los Angeles (Californie) s’est vu attribuer 74.000 $ de dédommagement de frais médicaux après que son voisin lui ait roulé sur la main avec sa Honda Accord. Apparemment Mr Truman ne s’était pas rendu compte qu’il y avait quelqu’un au volant quand il a entrepris d’essayer de voler les enjoliveurs.

Marcy Noriega et le taser fantôme :

En 2004, cette officier de police a par erreur utilisé son arme à feu sur un suspect, pensant se servir d’un taser. La police, considérant que tout officier aurait pu commettre cette erreur a demandé à la société fabriquant les taser de payer les indemnités que pourrait demander la famille du suspect. La police américaine ne sait visiblement pas former ces officiers à faire la différence entre un taser et une arme à feu, elle sait en revanche leur montrer comment ne pas assumer ses responsabilités.

Le chat italien qui empêche de faire l’amour :

Quelle incroyable histoire nous provenant de Milan. Un homme n’arrivant pas à faire l’amour avec sa femme devant son chat est allé en justice pour « voyeurisme ».
Il a déclaré devant le juge « C’est la faute de ce maudit chat qui nous épie et nous coupe la respiration. »
L’épouse ajouta que le problème vient de l’envie de son mari et non du chat, animal en bonne santé. En attendant, le procès a été renvoyé et le chat fut interdit de séjour dans la chambre pour 3 mois.

Christopher Roller et le pouvoir divin :

Mr Roller demanda à David Coperfield et David Blaine de révéler les secrets de leurs tours. Ne pas le faire serait admettre qu’ils ont des pouvoirs divins. Mr Roller étant persuadé d’être Dieu (grand bien lui fasse), ils devraient donc lui payer 10% de leurs cachets, et une indemnité de 50 millions de dollars pour Coperfield, et 2 millions pour Blaine pour lui avoir volé ses pouvoirs. Une fois n’est pas coutume, Mr. Roller a été débouté de sa demande…

Un pantalon d’une valeur inestimable :

Un ancien juge administratif de Washington, Roy Pearson est une personne qui apprécie son pantalon. En effet, après l’avoir amené au pressing, le couple de propriétaire Coréen évoque l’avoir perdu. Par dépit, Roy Pearson réclama 64 millions de dollars de dommages et intérêts qu’il réduira à 54 millions en utilisant comme motif « la gêne et l’angoisse occasionnée«. En 2007, un juge statue en faveur du couple et réclame 12 000 euros à Roy Pearson pour contentieux inutile. Par colère, il ne renoncera pas et intentera de nombreuses actions juridiques. Tout cela amènera à son déclassement..
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