Séparation des biens dans le cadre d’un divorce

Vous envisagez de demander le divorce ? Vous vous demandez comment sont partagés les biens lors de cette procédure ? Vous vous inquiétez que vos biens personnels soient concernés par le partage ? Rassurez-vous ! En cas de séparation, leur répartition dépend en grande partie du régime matrimonial. Il en existe quatre types. Pour connaitre le régime matrimonial le mieux adapté à votre situation, il est conseillé de prendre rendez-vous avec un avocat spécialisé en divorce. Quels sont les principes du régime de séparation de biens en cas de divorce ? Comment les biens sont-ils répartis si le couple décide de divorcer ?

Séparation des biens dans le cadre d'un divorce

La séparation de biens : définition

Pour comprendre le fonctionnement de la séparation de biens, il est important de connaitre sa définition générale.

La séparation de biens est un régime matrimonial conventionnel. Elle permet à chaque époux de rester l’unique propriétaire de ses biens après le mariage. Cependant, ceux qui sont acquis conjointement restent en indivision. La séparation de biens permet d’éviter les conflits liés au partage des biens en cas de divorce.

Lors d’un mariage, le régime de la communauté s’applique par défaut si aucun contrat n’a été signé. Pour choisir la séparation de biens, il est obligatoire de signer un contrat de mariage notarié.

Remarque :
Le régime de séparation de biens est automatique dans le cas du PACS.

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Comment se fait le partage des biens en cas de séparation ?

En cas de divorce sous le régime de séparation de biens, il est nécessaire de distinguer les biens propres des biens communs.

Les biens propres regroupent tous les biens appartenant uniquement à l’un des époux. Lors de la rupture du mariage, ils restent à la disposition de leur propriétaire.
Les biens communs, par contre, désignent tous les biens acquis conjointement tout au long du mariage.

Liquidation du régime matrimonial

La liquidation du régime matrimonial a pour principal objectif de partager les biens communs entre les époux. Elle ne nécessite pas les services d’un notaire, sauf si la liste des biens intègre au moins un bien immobilier. Dans le cas contraire, le partage se fait d’un commun accord.

Le notaire doit, dans un premier temps, évaluer les biens et les dettes du ménage. Ensuite, il doit aider le couple à trouver une modalité de partage.

À noter :
En principe, les biens sont répartis équitablement entre les parties.

Cas particulier : l’indemnisation

Il peut arriver qu’un conjoint ait participé à l’enrichissement de l’autre sans contrepartie durant le mariage. C’est notamment le cas lorsque l’un des époux contribue davantage au paiement des charges ménagères. L’indemnisation du conjoint lésé dépendra des éléments de la liste suivante :

  • La rémunération qu’il aurait dû toucher ;
  • L’augmentation du patrimoine de son partenaire.

La responsabilité des dettes

Les dettes sont à la charge du conjoint qui les a contractées. Cependant, le couple en est responsable si elles découlent de l’entretien du ménage.

Bon à savoir :
La liquidation du régime matrimonial peut être réalisée avant, pendant ou après le divorce pour faute. Néanmoins, en cas de divorce par consentement mutuel, elle doit s’effectuer obligatoirement avant la signature de la convention de divorce.

Pour résumer, la répartition des biens au cours du divorce est fonction du régime matrimonial choisi. Si le couple a opté pour la séparation de biens, le partage ne concernera que les biens communs.

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