L’importance de la bonne ambiance au travail

Vous avez du mal à supporter les agissements de vos collègues ou de votre employeur au travail ? Pour 43 % des salariés, une bonne ambiance au travail vaut mieux qu’un salaire élevé. Naturellement, pour 50 % des employés, aller au bureau sans stress particulier est plus motivant. Ainsi, ils s’impliquent davantage et restent fidèles à leur entreprise. Cependant, lorsque l’ambiance est mauvaise, chaque membre du personnel devient moins efficace. Ce climat néfaste est souvent le résultat d’un harcèlement moral que subit l’employé. Il est recommandé de faire appel à un avocat spécialisé en droit du travail pour obtenir des conseils personnalisés sur les mesures à prendre face à cette situation. Quels sont les facteurs de l’ambiance au travail ? Comment prouver un harcèlement moral au travail ? En quoi une bonne ambiance au travail est-elle importante ?

À RETENIR : Quelle est l’importance d’une bonne ambiance au travail ?

L’ambiance au travail est définie par les relations professionnelles qui existent dans cet environnement. Une bonne ambiance au travail est importante, car les salariés sont moins sujets au stress et sont plus productifs.

Vous êtes victime de harcèlement au travail ? Les informations suivantes vous seront d’une grande utilité.

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Quels sont les facteurs de l’ambiance au travail ?

Avant toute chose, il est nécessaire de donner la définition de l’ambiance au travail.

L’ambiance au travail concerne principalement le climat de travail. Elle regroupe les relations directes et indirectes entre les collègues et les supérieurs hiérarchiques.

L’ambiance au travail est définie par les facteurs de la liste suivante :

• Les relations entre individus, dont les opinions peuvent être différentes ;
• Les relations entre les employés et leurs supérieurs qui sont généralement déterminées par le manager ;
• Les conditions de travail qui sont décidées par les services des ressources humaines.

En général, une mauvaise ambiance au travail est le résultat d’un harcèlement moral venant d’un collègue ou d’un supérieur à l’encontre du salarié.

Comment prouver un harcèlement moral au travail ?

L’article L1152-1 du Code du travail précise que :

 Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.

Par ailleurs, les juges ont reconnu divers comportements qui relèvent du harcèlement moral, dont voici la liste :

• Les sanctions disciplinaires injustifiées ;
• Une privation de travail ou des moyens de travail ;
• Les humiliations et les critiques non justifiées ;
• Le manque de respect.

Pour prouver l’existence d’un harcèlement au travail, la victime doit respecter les étapes de la liste suivante :

• Garder les traces des faits. Il est possible de citer les e-mails, les courriers et les SMS ;
• Dans le cas d’un échange verbal, il est conseillé d’envoyer une lettre récapitulative des faits à l’auteur pour disposer d’une preuve écrite.

Le stress est un « déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. Le stress peut affecter tout lieu de travail et tout travailleur ».

Harcèlement moral au travail : quels sont les recours possibles ?

Dès lors qu’un salarié est victime de harcèlement au travail, il doit le signaler à son employeur. Ce dernier a pour obligation de mettre un terme à cette situation. Toutefois, si le harceleur continue son acte, la victime peut engager l’une des procédures de la liste suivante :

Alerter le CSE

Le CSE ou Comité économique et social de l’entreprise dispose d’un droit d’alerte en cas de harcèlement au travail. Ainsi, la victime peut prévenir cette organisation ou les responsables du personnel.

Saisir l’inspection du travail

Les agents de l’inspection du travail peuvent contrôler l’environnement professionnel afin de justifier l’existence d’un cas de harcèlement. Ils peuvent ouvrir une enquête sur l’auteur présumé des faits.

Engager une procédure de médiation

Une procédure de médiation est une procédure de résolution à l’amiable conclue entre les deux parties. Ainsi, le choix du médiateur doit se faire d’un commun accord. En cas d’échec, le médiateur informe la victime sur la procédure judiciaire à initier.

Saisir le conseil de prud’hommes

Il est possible de saisir le conseil de prud’hommes pour demander la réparation des préjudices subis. La victime dispose d’un délai de 5 ans après les faits pour saisir cette institution.

Saisir le juge pénal

La victime d’un harcèlement moral peut porter directement plainte auprès du juge pénal dans un délai de 6 ans après les faits.

Saisir le Défenseur des droits

Si le harcèlement subi par la victime est motivé par sa couleur de peau, son sexe ou son âge, il est possible d’initier une procédure auprès du Défenseur des droits.

Pour conclure, l’ambiance au travail est définie par les relations qu’a le salarié avec ses collègues et ses conditions de travail. En cas de litige, il est recommandé de signaler les faits à l’employeur.

Points clés à retenir :

• L’ambiance au travail est influencée par les relations entre les employés et les conditions de travail.
• Le harcèlement moral au travail prend différentes formes, dont une sanction injustifiée, l’humiliation et la privation de travail.
• Une preuve écrite est nécessaire pour prouver un cas de harcèlement. Il est recommandé d’envoyer un e-mail relatant les faits à l’auteur.
• En cas de harcèlement, il est important de contacter l’employeur et de suivre les procédures légales appropriées, telles que contacter le CSE, saisir l’inspection du travail ou saisir le conseil de prud’hommes.