L’importance de la bonne ambiance au travail

Pour une majorité de salarié (43%), une bonne ambiance au travail vaut mieux qu’un salaire élevé.
Naturellement, pour 50% de salariés, aller à son bureau avec plaisir, sans stress particulier, s’impliquent davantage, sont plus motivés et restent fidèles à leur entreprise. Un cas qui se produit souvent quand une ambiance est mauvaise.
Un espace de travail où règne l’humour, la franchise et la transparence donne envie aux employés de travailler ensemble et de résoudre les petits soucis qui peuvent survenir.
Lorsque l’ambiance est mauvaise, et que les rumeurs et la malhonnêteté contrôlent les échanges, chaque membre du personnel devient méfiant, moins efficace. Et ce sont les résultats qui en prennent un coup. Et tout devient un cercle vicieux : conflits, mauvaise convivialité, heures pesantes, absentéisme…
La patron joue un rôle plus qu’important dans la création d’une bonne ambiance : en utilisant le respect et l’humour, les messages qu’il divulgue à ses employés sont mieux reçus et les échanges peuvent se faire dans la bonne humeur. Une bonne ambiance est également un patron qui est présent, à l’écoute et ayant un vocabulaire correct.
L’employeur est certes déterminant dans ce rôle, mais la contribution des salariés n’est pas moindre.
On peut lire dans le Marketing Magazine « qu’un salarié épanoui est un salarié performant, promouvoir le bien-être au travail est une stratégie gagnant-gagnant que cultivent de plus en plus d’entreprises ».
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Harcèlement moral et stress au travail

Une mauvaise ambiance entraîne évidemment du stress mais peut découler aussi d’un éventuel harcèlement moral.
HARCÈLEMENT MORAL
L’article L 1152-1 du Code du travail affirme qu’« aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».
Les juges ont par ailleurs reconnus divers comportements qui relèvent du harcèlement moral : sanctions disciplinaires injustifiées, une privation de travail ou de moyens de travail, des humiliations, des critiques, un manque de respect etc.
STRESS
En juillet 2008, l’ANI (Accord National Interprofessionnel) a défini le stress comme « déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. Le stress peut affecter tout lieu de travail et tout travailleur, quel que soit la taille de l’entreprise, le domaine d’activité, le type de contrat ou de relation d’emploi. ».
Un arrêté du 23 avril 2009 a rendu cet accord obligatoire pour tous les employeurs et les salariés.
Un mauvais environnement et une mauvaise organisation dans une entreprise peut provoquer du stress et donc une perte d’efficacité dans la productivité des salariés. Ce phénomène de stress est dorénavant jugé comme un risque professionnel.
28% de travailleurs européens se disent affectés par le stress ce qui place le stress au travail au deuxième rang des problèmes de santé.